Biography Tanguay Ernest



Biography Tanguay Ernest

Source:  Le Soleil, Québec, Qc

2003-04-30

TANGUAY Ernest
lundi 28 avril 2003

 Salut, moi, c’est Ernest, Ti’Nest pour les intimes. Mon père, Évangéliste Tanguay, et ma mère Exilia Blanchette, m’ont prêté la vie, à Sainte-Sabine-de-Bellechasse le mercredi 14 juillet 1915. Je suis décédé à Lévis, lundi soir, le 28 avril 2003. Entre ces deux dates, il y a des « faits divers «. J’ai raté avec brio mon examen de 4e année primaire pour, dès lors, me lancer sur le marché du travail, histoire de m’assurer pitance et gîte. Je vous épargnerai mes histoires d’orphelinat avec lesquelles je vous ai souvent rabattu les oreilles. Le 26 décembre 1942, j’ai épousé Annette Boivin, de 5 ans ma cadette. Comme je n’ai jamais été capable de faire quelque chose lentement, 9 mois plus tard, jour pour jour, le 26 septembre 1943, notre premier enfant naissait. Et entre ce 26 septembre 1943 et le 22 mars 1963, Annette et moi, on a assumé généreusement nos rôles de géniteurs en déposant sur la Terre et dans la Vie:

Denise, Ginette, Gisèle, Nicole, Claude, Gilles, Yolande, Lise, Michèle, Mario, Jacqueline et Diane.

Nos enfants ont à leur tour fait tourner la grande roue de la Vie et répandu une part de mes chromosomes et des leurs, dans 24 petits-enfants et dans 6 arrière-petits-enfants.

Je n’ai jamais très bien su leur dire que je les aimais, mais je profite de cette dernière occasion pour le leur dire maintenant. Pour nourrir ces douze bouches, j’ai exercé les 100 métiers: bûcheron, fermier, menuisier, charpentier, plombier, électricien, boulanger, restaurateur, cordonnier, bedeau, et j’en passe et j’en oublie. Comme je dis toujours « Ya jamais eu un de mes enfants qui a crevé de faim «. C’était ma façon à moi de leur dire que je les aime: prêcher par l’exemple et l’action, plutôt que par la parole. Maintenant, je vous tire ma révérence. Vous m’avez assez souvent entendu dire que la mort ne me faisait pas peur et que j’étais prêt, alors surtout ne soyez pas tristes. Je ne laisse personne dans le deuil, je laisse tout le monde à la Vie, en vous souhaitant d’en vivre tous les bonheurs. Je veux faire un petit clin d’œil aux conjoints et conjointes de mes enfants, ceux et celles qui sont passés, mais aussi ceux et celles du présent : Marc Alain (Gisèle), Jacques Fournier (Nicole), Huguette Hardy (Gilles), Gaétan Gagnon (Yolande), Alain Lemieux (Michèle), Lisa Delasrosbil (Mario), Jacques Bouchard (Jacqueline) et enfin ceux que mon bébé Diane considère comme ses 2 conjoints à vie, Kevin et James. Chapeau aussi à mes sœurs Marie Milhomme, feu Bernadette Tanguay (feu Antoine Gagné), à mes beaux-frères et belles-sœurs: Roméo Boivin (Margot Gingras), Françoise Boivin (feu Edmond Binet), Claude Boivin (Gisèle Tremblay), Jacqueline Boivin (Robert Paradis), Yvon Boivin (feu Maybell Morin), ainsi que leurs enfants, mes nombreux neveux et nièces. Moi qui ai souvent répété que, parmi les plus belles heures de ma Vie, il y avait celles que j’ai passées dans les airs, aux commandes de mon petit avion Piper Cub, vers les années 1940, voici que je m’envole encore aujourd’hui et toujours plus haut. Les fleurs, c’est beau dans la nature et dans les champs, laissez-les-y et ne m’en envoyez pas. De toute façon, j’ai pris un forfait tout compris pour l’au delà. Si le cœur vous dit, faites plutôt parvenir vos dons à la Fondation de l’Hôtel-Dieu de Lévis. Merci au personnel dévoué qui a soulagé mes dernières heures à l’USLD du 4e étage de l’Hôtel-Dieu de Lévis. Merci à mes derniers anges gardiens sur cette Terre : Francine, Colette, Monique, Sylvie, Réjean… et tous(tes) les autres que j’oublie. Si le bon Dieu existe, je vais avoir un bon mot pour vous autres de l’autre bord. Enfin, salut à toi, Annette, qui, au fil de ces 60 dernières années, a toujours su composer avec mon caractère pas toujours facile, qui a toujours tout donné de toi, de ta tendresse, de ton labeur, pour le bonheur de nos enfants, à toi enfin qui a toujours su jusqu’à la fin me dire Je t’aime. Et maintenant que la Vie continue… Ah oui, j’oubliais : moi qui ai toujours eu horreur des cérémonies, ça a l’air que je dois me plier à cette dernière. Alors voici : si ça vous chante, venez me voir au salon funéraire Claude Marcoux Ltée 1431, rue des Pionniers, St-Nicolas (Québec) Tél : 418-839-8823 Le jeudi 1er mai 2003, de 14h à 17h et de 19h à 22h, puis le vendredi 2 mai 2003, de 11h à 13h45 et enfin pour le service funéraire, vendredi le 2 mai 2003 à 14h00, à l’église de Saint-Nicolas, Rue des Pionniers, St-Nicolas Paru le 2003/04/30 dans Le Soleil ARHM342

 

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