Biography Latour Jeannine



Biography Latour Jeannine

Jeannine Latour

1931 - 2004

 

 

 

 

Jeannine Latour

1931-2004

 

Jeannine Latour, treizième et la plus jeune des filles d’Ulric Latour et Laura St-Onge est née le 21 juillet 1931 à Terrebonne.  Elle fut baptisée le 23 juillet et son parrain était son frère Albert, sa marraine sa sœur Thérèse.  Quelques mois après sa naissance, il est devenu évident que Jeannine avait une difformité de la partie supérieure de la colonne vertébrale causant une courbature du cou et du dos.  Une condition de nos jours connue sous le terme de cyphose cervicale. Malgré cette anormalité, Jeannine n’avait aucune limitation physique. 

En novembre 1941, mon grand-père Ulric est décédé. Ma grand-mère Laura, se retrouve veuve avec 12 enfants.  Thérèse (25 ans) première des enfants est mariée à Réal Lachapelle et habite à Montréal.  Mon père Arsène (24 ans) est le deuxième enfant et Eugène (5 ans) est le dernier des enfants.  Tant qu’à Jeannine elle est âgée de 10 ans. Avec le temps,  Albert, Cécile, Marcel, Gilberte, et Eva quittèrent Terrebonne pour aller travailler à Montréal. Mon père Arsène est allé vivre dans le vieux Terrebonne chez sa marraine Marie-Louise Latour, épouse d’Arsène Gendron. C’est durant cette période de temps que la famille a quitté les blocs à Després pour aller vivre dans une petite maison sur la rue St-Louis tout près de la quincaillerie Raymond.  Laura se retrouve avec 6 enfants; Gérard (qui travaille), Henri, Maurice, Jeannine, Jacques et Eugène (qui sont toujours à l’école).  Jeannine a fait ses études comme pensionnaire externe au Couvent Notre-Dame rue St-Louis, au côté de l’Église paroissiale.  Comme ma mère est née aussi en 1931, Jeannine et ma mère se sont connus au couvent et étaient dans les mêmes classes. 

En plus de ses études au couvent, Jeannine, étant la seule fille restante de sa famille, devait aider sa mère à faire toutes les tâches ménagères.  De plus, durant les fins de semaine, sa mère l'envoyait faire des ménages chez quelques voisins afin d’aider à supporter sa famille. Cecit dit, on peut donc dire que Jeannine n’a pas eu la vie facile et qu’elle a commencé sa vie de ménagère à un très jeune âge.

En 1955, son frère Henri (28 ans) épouse Gisèle Thibault (23 ans).  C’est durant cette période de temps que Jeannine a commencé à fréquenter Lucien Thibault (frère aîné de Gisèle).  En 1958, Jeannine (27 ans) quitte sa famille et épouse Lucien Thibault (36 ans).  Une cérémonie très simple qui fut célébrée à la chapelle du Séminaire Saint-Sacrement, rue St-Louis.

Jeannine et Lucien habitaient à Mascouche. Lucien avait acheté un terrain sur le chemin de la Cabane Ronde et il avait fait transporter sur ce terrain,  la petite maison qu’il habitait avant son mariage.  Jeannine et Lucien n’eurent aucun enfant et Lucien est décédé d’un cancer après 6 années de mariage. Jeannine a continué à vivre dans cette petite maison pour le reste de sa vie.  Pendant plusieurs années, elle fut ménagère pour la famille Thouin qui habitait tout près. 

Jeannine fut une des membres de la famille Latour qui a été la plus proche de ma propre famille. Mon père l'a toujours considérée comme sa petite soeur qu'il avait un devoir de protéger.  Jeannine était celle qui est venue en aide à ma mère après chaque accouchement.  Elle nous a donc tous changé nos couches et bercé dès notre naissance.

Durant l’été, Jeannine passait la plupart de la semaine à Mascouche, mais elle séjournait souvent les fins de semaine à Terrebonne.  Jacques (connu sous le prénom Jimmy) avait une petite maison qu’il partageait avec son frère Gérard sur le chemin du Macadam  (aujourd’hui coins rue Latour et Montée Masson).  Le camp à Jimmy était situé sur des vastes terrrains entourés de verdure et de saules pleureurs. C’était l’endroit idéal pour les Latour de Montréal de venir se rassembler les fins de semaine.  Thérèse et Réal Lachapelle , Cécile et Adrien Primeau arrivaient très souvent le samedi midi et quittaient le dimanche après-midi.  Je me souviens très bien des après-midis que les Latour passaient ensemble à jouer aux fers, aux poches, etc.  Comme ma famille, la famille d'Henri, et la famille d'Eugène habitaient tout près, ils nous étaient facile de participer aux rassemblements des Latour de Terrebonne et Montréal.

À chaque été aussi, Eva et Cécile allaient passer une semaine chez Jeannine à sa petite maison de la cabane ronde.. C’était donc une chance pour les trois sœurs de passer du temps ensemble.

J’ai donc une tonne de bons souvenirs d’enfance entourés de mes cousins-cousines, oncles et tantes de Terrebonne et de Montréal.  Durant mon enfance, tante Jeannine à mes yeux était spéciale. Je l'aimais beaucoup et je la trouvais si gentille et amusante. Elle était si à l'aise avec les enfants et avais sa façon de nous approcher. 

En 1973, j’ai quitté Terrebonne pour m’enroler dans la Marine Canadienne. Malheureusement, comme j'habitais en Nouvelle-Écosse, je passais moins de temps avec ma famille que je ne visitais qu’une ou deux fois par année. 

En 1984, mon père fut atteint d’un cancer du colon.  J’ai donc pris 6 semaines de vancances pour rejoindre ma famille.  Durant les derniers jours avant le décès de mon père, Jeannine et moi avions décider de le veiller durant les nuits. C’est surtout durant cette période de temps, que j’ai vite appris à connaître Jeannine pour sa générosité, sa bonté, et son dévouement envers sa famille.  C’est aussi à ce moment, q’une connection spéciale a débuté. Elle avait facilement pris une place d’honneur non seulement dans ma vie d'adulte, mais aussi dans ma petite famille, car mon épouse Trudy et mon fils Guy l’adoraient.

Après le décès de mon père, Jeannine et ma mère sont devenus encore plus proche. Jeannine venait régulièrement passer quelques jours chez ma mère à Terrebonne.  Après ma retraite en 1993, j’ai commencé à passer plus de temps à Terrebonne. C'était donc pour moi ma chance de me rapprocher et de partager des bons moments avec ces deux personnes qui m'étaient si chères.

En jullet 2001, ma mère est décédée d'un cancer du poumon. Encore une fois Jeannine et moi étions tous les deux au chevet de ma mère durant sa courte période de maladie et ses derniers jours. 

Peu après le décès de ma mère en 2001, Jeannine a commencé à souffrir de problèmes respiratoires. Elle devait utiliser une machine d'oxygène la nuit donc elle devait aussi limiter ses sorties. En octobre 2004, Jeannine a du se rendre à l'hôpital car elle avait contracté une pneumonie. Après quelques semaines, elle commencait à prendre du mieux, mais malheureusement elle a eu un AVC quelques jours avant son congé d'hôpital. Deux semaines après son premier AVC, elle eu un autre AVC qui cette fois ci fut fatal.

Quand Jeannine et moi étions au chevet de ma mère en 2001, elle m'avait demandé si j’étais pour être à ses côtés durant ses derniers jours. Je lui avais promis que je ferai mon possible pour le faire.  Le destin m'a permis de respecter ma promesse et j’étais donc seul dans sa chambre à son décès en décembre 2004.

Malgré que Jeannine n’a pas toujours eu une vie facile, elle a toujours vécu du mieux qu’elle pouvait, sans se plaindre ou envier les autres.  On se souviendra d'elle pour sa bonté, gentillesse et générosité envers tous le membres de sa famille et tous les gens qui l’entouraient.  Jeannine fut très importante et appréciée par la famille Thouin et fut aussi un pillier de notre famille Latour.

J’apprécie tous les petits moments que nous avons partagés ensemble, et ce fut un honneur et privilège de l’avoir eu dans ma vie et dans mon cœur.

 

 (par Michel-Mitch Latour  fils d'Arsène Latour et Lucette Nolin)

(14 janvier 2019)

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