Biographie Jean-Guy Vincent

Jean-Guy vit toute sa jeunesse à St-Henri, au 784 rue St-Ferdinand, face à l’École Supérieure St-Henri, jusqu’à l’âge de 24 ans. Il commence son primaire à l’école St-Thomas d’Aquin, et par la suite va à l’école St-Henri jusqu’en 12ième année. L'hiver il adore jouer au hockey à la patinoire extérieure située de l’autre côté de la rue, avec son ami Jean-Paul Charbonneau et son frère Georges. Il jouera aussi dans des ligues organisées jusqu’au junior de Montréal. Pendant ses études, Jean-Guy travaille l'été comme livreur de glace, dans la construction, et sur le bateau de croisière « Le Québec » de la Canada Steam Ship Line, faisant la croisière entre Montréal et Chicoutimi. Après avoir complété des études en typographie à l’École d’Arts Graphiques, il fait un court stage d’un an dans le domaine. Toutefois, l’expérience ne le satisfait pas. Il décide de changer carrément de domaine et retourne étudier à l’École Normale pour obtenir son diplôme d’enseignant. Jean-Guy, au début de sa carrière en 1951, est professeur-suppléant en 4 ième année à l’école De Lévis. L’année suivante, en 1952, il devient professeur régulier à l’école primaire Les Buissonnets pour enfants sans foyer. Cette école était située à l’emplacement actuel de la Place-des-Arts. Par la suite, il est professeur de mathématiques au collège St-Henri. En 1961, il est promu directeur à l’école St-Pascal-Baylon dans Côte-des-Neiges, où il restera jusqu’en 1967. Il est ensuite muté à l’école Jean-Jacques Olier sur le Plateau Mont-Royal jusqu'en 1972. Finalement de 1972 à 1984, il devient directeur de l’école Victor-Doré de Montréal pour les enfants handicapés.

Jean-Guy prend pour épouse le 13 juin 1953, Denise Provost, sœur de son ami Jean-Maurice. Le couple s’installe au 95 rue Delinelle à St-Henri, dans un immeuble de 6 logements appartenant à son père Alphonse Vincent. Un peu à l’étroit avec la naissance d’Hélène en 1960, leur troisième enfant, ils acquerront au printemps 1961 une maison unifamiliale neuve au 9025 Rochdale à St-Léonard. Ils y élèveront leurs 5 enfants, et y demeureront ensembles jusqu’à la fin de leur vie. Jean-Guy entreprend à l’été 1952 une carrière estivale, et suit le cours d’officier de l’armée canadienne à Valcartier. En 1954, il devient lieutenant et instructeur à Valcartier. En 1955, les corps de cadets sont transférés à Farnham, et il y est instructeur de natation. C’est alors qu’il loue une chambre à Farnham où il loge pendant l’été avec sa femme Denise et son fils Pierre. En 1956, il suit le cours avancé d’officier, et en 1958, il devient capitaine en charge de tous les cours de natation au camp de Farnham. Après la naissance d'Hélène en 1960, il loue à l’été un chalet à la Pointe aux Anglais à la baie Missisquoi au Lac Champlain. Deux ans plus tard, il se déplace avec sa famille près de la plage Champlain chez M. Payette jusqu’à l’été 1966. En 1967, année de l’exposition universelle de Montréal, Jean-Guy met un terme à sa carrière militaire estivale et reste avec la famille à Montréal pour profiter de cet événement exceptionnel. Par la suite, la famille continuera à louer des camps l’été, soit au Lac Brûlé à St-Mathieu pour les deux premières années, puis au Lac Violon chez M. Fontaine près de Ste-Marguerite-du-Lac-Masson. D’ailleurs ses filles Hélène et Francine acquerront cette propriété après le décès de ce dernier.