Biographie Jean-Baptiste Boutin
Jean-Baptiste Boutin
De la lignée de ces grands commerçants qui ont été les piliers de notre bourgeoisie canadienne-française, M. Jean-Baptiste Boutin ajoute à ses mérites celui d'homme d'oeuvres. En effet, son dévouement envers les organismes sociaux du diocèse d'Amos lui a valu l'insigne honneur d'une décoration du Saint-Siège le créant Chevalier de l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre.
Originaire des Etats-Unis, il est né le 29 mars 1899 à Westbrook, Maine. Il est le fils de Philias Boutin et de Joséphine Lemieux. Il compléta de solides études couronnées d'un excellent cours commercial au collège de l'lslet. Il travailla d'abord à St-Octave-de-Métis, ensuite dans le Lac St-Jean et les Cantons de l'Est, puis à Ste-Marie-de-Beauce, où il devenait gérant de la firme Dallaire. En 1926, on lui offre la direction des établissements Frigon d'Amos, responsabilité dont il s'acquitte avec tant d'habileté et de succès qu'en 1934 il décide de fonder pour son propre compte, sous la raison sociale de J.B. Boutin Enrg., un magasin de meubles versé dans la décoration d'intérieur. Des résultats extrêmement satisfaisants confirment en peu de temps les plus audacieuses espérances et, depuis 1949, son commerce est connu sous le nom de Jean-B. Boutin Inc. Un homme d'affaires de la trempe de M. Boutin ne se contente pas d'une sphère d'action limitée. Aussi constate-t-on bientôt les heureux effets de sa dynamique participation à l'évolution de plusieurs commerces de la région, tant à Rouyn, Malartic que Duparquet. Il n'est pas étonnant non plus de voir nombre de groupements économiques ou sociaux rechercher très vite les lumières de cette personnalité de grand calibre : il a été autrefois président de la Chambre de Commerce d'Amos et participa à ce mouvement au niveau provincial; et directeur de l'Association des Marchands détaillants de la province.
La Commission scolaire d'Amos a pu apprécier le choix judicieux de la population qui l'avait élu au poste de commissaire. Ancien marguillier de la cathédrale Ste-Thérèse, M. Boutin a aussi rempli la fonction de président de la Corporation du Collège d'Amos. Aujourd'hui, il continue à participer à l'activité de plusieurs associations telles que les Chevaliers de Colomb, dont il est membre au 4e Degré, et la Chambre de Commerce. Ses passe-temps favoris sont la lecture, la pêche (il est membre du Club de Pêche d'Amos Inc.) et les voyages : il a visité les Etats-Unis, l'Europe et le Proche-Orient, en particulier la Terre Sainte.
Ce pionnier de l'Ouest Québecois, installé à Amos en 1926, jouit de la parfaite considération de ses concitoyens. Il a épousé en 1928 Mlle Blanche Giguère de Ste Marie-de-Beauce. Deux enfants leur sont nés: Jean-Hugues et Jeanne Huguette.
Adresse d'affaires : 39 ouest, 1ère avenue.
Domicile : 261, 1ère Rue (est), Amos.
(Tiré de: "Nos figures dominantes de l'ouest québécois - 1964")
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Jean-B. BOUTIN, marchand
Né à Westbrook, Maine. le 29 mars 1899; fils de Philias Boutin et de Joséphine Lemieux, fille de Cyrille Lemieux. Après avoir achevé ses études à l'Académie commerciale de l'Islet, il a débuté dans le commerce à Saint-Octave de Métis, P.Q., et ensuite est devenu gérant de la firme Dallaire à Ste-Marie de Beauce. En 1926 il a accepté la direction des magasins Frigon à Amos, et en 1934 a fondé pour son propre compte la firme J.-B. Boutin, marchand de meubles à Amos, dont il dirige depuis les activités, en qualité de propriétaire et de gérant. Il est en outre directeur de la Filature de laine de l'Abitibi. Président de la Chambre de commerce locale de 1946 à 1948, il en est encore le directeur; directeur provincial de l'association des marchands détaillants de 1946 à 1948. Décoré par le Saint-Siège de l'Ordre du Saint-Sépulcre au grade de chevalier; chevalier de Colomb fidèle navigateur. Récréations: lecture, pêche et chasse; il est membre du Club de pêche d'Amos. A épousé le 30 octobre 1928 Blanche Giguère, fille d'Amédée Giguère de Ste-Marie de Beauce. Deux enfants: Jeanne-Huguette et Jean-Hugues.
JEAN-BAPTISTE BOUTIN, Chevalier du Saint-Sépulcre, vers 1950.
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