Biography Walker John



Biography Walker John

L'introuvable mariage de Marie Renée Bériot et John Walker

Suzanne Dupont-Hébert (9244)

Mémoires de la Société de Généalogie Canadienne Française (MSGCF), vol 55, No 4, p 283-285 (2002)

Au dernier tiers du XVIIIe siècle, les Canadiens nés sous le Régime français, doivent apprendre à composer avec de nouvelles réalités sociales, tout comme les immigrants britanniques installés au Canada, d'ailleurs. C'est ainsi qu'à l'occasion, on voit se former, sans égard aux traditions et aux usages, des couples de religion et de langue différente.

Voici l'histoire d'une jeune fille issue d'une famille de 13 enfants dont 10 d'entre eux atteignent l'âge adulte. Tous uniront leur destinée à des francophones catholiques, tandis que notre héroïne, devenue « vieille fille » comme on disait à l'époque, sort des sentiers battus en choisissant un anglophone protestant pour partager sa vie et ce, en plein cœur du village Les Cèdres, dans le comté de Soulanges.

Marie-Renée Bériot est née et baptisée le 16 mars 1759 à Saint-Joseph de Soulanges; elle est la fille de François-Maurice Bériot et Marie-Anne Lalonde. Son parrain est son oncle paternel Jean-Baptiste Bériot, sa marraine Marie-Renée Lalonde. Elle a déjà atteint l'âge de 31 ans lorsque le 23 septembre 1790, elle contracte mariage, devant le notaire Gabrion, avec John Walker, garçon majeur natif du comté de Lancaster1, fils de William Walker et Elizabeth Baxter. Les futurs époux promettent de se marier à l'église dès que possible. Le marié est protestant et la mariée de religion catholique romaine2; on convient, comme cela se faisait souvent à l'époque, d'élever et d'instruire les enfants à naître dans la religion de leur père pour les fils, et dans la religion de leur mère pour les filles. Sont présents à la signature du côté de l'épouse : Joseph et Jean-Baptiste ses frères et Ursule Bériaux (Bériot) sa sœur, ainsi que des amis, Thomas Dennis, écuier (sic), et Marie-Anne Jourdain La Brosse, son épouse. Du côté de l'époux, c'est Richard Wingatte, un ami, qui signe « Rich Wingate ».

Ce contrat de mariage en bonne et due forme a-t-il été suivi ou non d'un mariage catholique ? Un tel acte n'a été jamais retrouvé. Nous savons par contre que John Walker and Mary Bériaux were married by publication 3 le samedi 25 septembre 1790 à l'église anglicane Christ Church de Montréal4. Ils auraient signé un contrat de mariage au lieu de leur résidence et fait une publication de leur union à Montréal deux jours plus tard. Il semble bien ...

Vous pouvez lire la suite de cet article en consultant la revue "Mémoires" vol 55, No 4, p 283-285 (2002)

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