Biography Dube Lucien
25 mars 1923 – 30 décembre 2006
Alors qu’une nouvelle année était à nos portes, tu as pris ton envol. Alors que de doux flocons tombaient lentement, recouvrant le sol d’une blancheur scintillante, ton âme s’est élevée au-dessus de nous et ta souffrance s’en est allée.
La douleur que nous cause ta disparition est immense. Mais la pensée de te savoir délivré d’un corps qui ne répondait plus, profitant maintenant d’un repos éternel ô combien mérité nous apaise un peu. Mais si peu.
Cher grand-papa, j’ai malgré tout peine à croire que tu ne seras plus là. Je réalise à peine ton départ, si cruel et si définitif. Tu ne seras bientôt plus qu’un souvenir. Un doux souvenir auquel je penserai constamment. Tu feras toujours partie de moi. J’aurai le grand malheur de ne plus pouvoir te parler ou te toucher, mais j’aurai des photos que je contemplerai, quelques films que j’écouterai sans me lasser et le livre de ton histoire, que je lirai et réécrirai un jour, je t’en fais la promesse. Et, souvenir encore plus tendre pour moi, j’aurai une petite jument en tête. Je garderai précieusement les souvenirs que tu m’as confiés. Tes souvenirs se perpétueront dans mes souvenirs et je les transmettrai à mon tour.
Où que tu sois, je sais que tu veilles sur tous ceux que tu as aimés.
Où que tu sois, je sais que tu pries pour nous tous : pour ta femme Marcelle, ton trésor comme tu l’appelais si tendrement, pour tes deux filles, Cécile et Lucie, pour tes gendres, Jean-Claude et Normand, pour tes petits-enfants, Julie, Bruno, Brigitte et Catherine, pour leurs conjoints respectifs, Nickolas, Geneviève et Tony et tes arrières petits-enfants, Nathan et Malorie. Ces derniers n’auront pas la chance de se rappeler ou de connaître l’homme exceptionnel que tu étais, mais je te fais la promesse que nous leur parlerons de toi.
Le temps passe, coule, s’écoule, tel un ruisseau, une rivière, un fleuve. Le temps est un immense océan. On n’en voit jamais le début, ni la fin. Le temps est infini. Les jours, les mois, les années passent, le temps demeure. Nous mourrons et, pourtant, le temps nous survit. Mais, tu survivras au temps qui passe, coule, s’écoule, tel un ruisseau, une rivière, un fleuve.
Grand-papa, je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai. Nous t’aimions, nous t’aimons et nous t’aimerons. Rejoins ceux que tu aimais et attends-nous. J’ose croire que nous nous reverrons un jour, aussi lointain ce jour soit-il.
Adieu !
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