Biographie Maher Thomas



Biographie Maher Thomas

Tiré du site web de Ville Lac St-Joseph

En 1896, un des premiers villégiateurs à s’établir au lac Saint-Joseph est sans doute le notaire Cyprien Labrecque, fondateur du greffe de Notre-Dame de Québec. L’apparition des premiers villégiateurs autour du lac date des années 1930, au moment où monsieur Thomas Maher, vers 1934, achète ses terres, c’est-à-dire tout le contour du bassin supérieur du lac et une partie du petit bassin, au sud. Il décide alors de construire une route de ceinture et de procéder à la vente d’emplacements compris entre cette route et le littoral. En l’espace de quelques années, la majorité des lots trouve preneurs et la construction d’habitations saisonnières se multiplie; un certain nombre est transformé aujourd’hui en résidences permanentes. Monsieur Thomas Maher a à coeur de faire de l’endroit, sinon le paradis terrestre, du moins un endroit où l’homme aidera la nature à perfectionner l’Eden que ce dernier s’est plu à y créer. Aussi, dans ses contrats de vente, par des clauses très sages, demanda-t-il aux nouveaux propriétaires de construire des maisons dignes du cadre naturel qui les entoure. Il demande de beaux arbres, des haies bien taillées, des massifs floricoles attrayants, des arbustes à fleurs, enfin, rien qui ne dépare ce coin du Québec où Dame Nature s’est plue à établir un de ses studios. Aussi, grâce à cette collaboration de l’homme et de la nature, quelle transformation dans ce coin des forêts du nord-ouest de Québec. Pendant la dernière guerre, la Compagnie d’Immeubles du Lac-Saint-Joseph Ltée, a fabriqué au-delà de 600 tonnes de charbon de bois par mois, dont 1,250 cordes de bois franc. La compagnie tenait en activité dans la région, trente-huit fourneaux d’une capacité de dix cordes de bois par fourneau, ce qui permettait de travailler 320 cordes de bois à la fois. À cette époque, alors que régnait une dangereuse crise de bois de chauffage, on a sorti des forêts de la région 10,000 cordes de ce combustible, qui a servi surtout à Québec et plus particulièrement au camp de Valcartier. Quand Monsieur Thomas Maher fit l’acquisition des vastes terrains de la Compagnie d’Immeubles du Lac-Saint-Joseph Ltée, il acheta en même temps une section de talus où furent posées les lisses de bois. On en voit encore, en certains endroits, les dormants. Or, on s’est servi de ce talus pour la construction d’un chemin qui reliera la ville de Lac-Saint-Joseph aux chantiers établis en arrière; ce chemin raccourcira de dix milles la distance du Lac-Saint-Joseph à Québec.

Désignée “ville” le 10 juin 1936, le territoire du Lac Saint-Joseph compte aujourd’hui 266 résidents permanents. De la « passe » entre les deux lacs, jusqu’à l’école de Duchesnay, il atteint la deuxième partie du lac et davantage. Gérald Coote est nommé maire, puis Jean Saucier est ensuite élu jusqu’en 1951. Si l’on excepte les territoires non organisés, quelques villages et paroisses, Lac Saint-Joseph est l’une des plus petites villes du Québec en terme d’importance démographique. Malgré son faible poids démographique, sa localisation stratégique de même que la qualité exceptionnelle de son environnement lui confèrent un rôle de premier plan sur la scène régionale. Deux hommes ont contribué, plus que tous autres, au progrès de Ville de Lac-Saint-Joseph, Messieurs Thomas Maher et J.-A. Saucier. Ils ont été, pendant de nombreuses années, constamment sur la brèche, ne ménageant ni leur temps, ni leur démarches pour mener à bonne fin le travail, toujours à la fois dur et délicat, de l’organisation d’une nouvelle municipalité ou tout est à faire, ou il faut se faire tout à tous. Traditionnellement reconnu comme étant le “poumon” de plein air et de récréation de la partie nord-ouest de la région métropolitaine de Québec, le lac Saint-Joseph et ses environs immédiats demeurent un secteur privilégié pour la villégiature mais relativement fragile, puisque sujet aux pressions du développement urbain, souvent non contrôlé ou anarchique. De l’ensemble du territoire municipal, qui représente 33,12 km2 c’est en majorité la bordure littorale du lac qui est occupée. De plus, une fonction domine le paysage: la résidence, secondaire à l’origine mais en voie de devenir de plus en plus permanente. Ville principalement résidentielle et de villégiature, elle ne compte pour ainsi dire aucun emploi, à l’exception des emplois générés par la Ville et le Club Nautique Saint-Louis durant l’été. L’absence de fonctions commerciales et industrielles situe d’entrée de jeu la problématique locale: le maintien de la qualité de vie. Nul doute que dans cette perspective, une importance toute particulière devra être accordée à l’établissement de normes et critères reliés au respect de l’environnement naturel de façon à s’assurer que l’utilisation future du sol s’effectue en parfaite harmonie avec les particularités et les volontés locales. Les résidents actuels auront ainsi la garantie que les aménagements déjà réalisés seront protégés des risques associés à un éventuel développement anarchique (lots trop étroits, densité trop forte, non respect des normes environnementales, etc.). La venue de nouveaux résidents ne devrait pas se traduire en effet par une dégradation du milieu existant..

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