Biographie Cote Cyrille-Hector-Octave
Lors de la proclamation par Robert Nelson de l'indépendance du Bas-Canada, Cyrille-Hector-Octave Côté est nommé vice-président de la République
CÔTÉ, CYRILLE-HECTOR-OCTAVE (baptisé Cyrille-Hector),
enseignant, médecin, homme politique, patriote, journaliste et ministre
baptiste, né le 1er septembre 1809 à Québec, fils de Charles Côté,
navigateur, et de Rose Duhamel ; décédé le 4 octobre 1850 à
Hinesburg, Vermont.
[paragraphe sur ses origines "acadiennes" retiré, car sans fondement]
En
septembre 1818, les parents de Côté l’inscrivent au petit séminaire de Québec.
On ne sait à peu près rien des années que le jeune Côté a passées dans cet
établissement. La disparition des palmarès scolaires relatifs à cette
période empêche d’apprécier ses succès. On ne connaît pas davantage les
lectures et les rencontres qui ont pu former ses premières opinions politiques
et religieuses. En 1823, le père de Côté quitte la ville de Québec avec femme
et enfants pour aller se fixer à Montréal. En septembre de la même année, Côté
entre dans la classe de rhétorique du petit séminaire de Montréal ; encore
là, on ne sait pas grand-chose de ces années d’études, sinon qu’elles se
terminent en 1826 par l’obtention d’un premier prix de philosophie. À sa sortie
du petit séminaire, Côté hésite sur l’orientation à prendre ; sa curiosité
n’a pas de limites, tout l’attire. Néanmoins, il doit gagner sa vie et c’est
sans doute pour cette raison qu’il se dirige momentanément vers l’enseignement.
Côté est apparemment sensible aux
événements politiques qui se déroulent dans la province. À partir de 1826,
Louis-Joseph Papineau* raffermit son leadership politique sur le parti
canadien, qui devient cette année-là le parti patriote. Déjà à cette époque,
Côté admire passionnément Papineau dont il épouse rapidement les idées
nationalistes et qui représente à ses yeux le seul homme capable de défendre
les droits de la collectivité canadienne-française.
Vers
1830, quelques rencontres avec les avocats Édouard-Étienne Rodier et Louis-Hippolyte
La Fontaine* permettent à Côté de se joindre à plusieurs groupes
d’intellectuels qui se réunissent chez le libraire Édouard-Raymond Fabre* et
l’imprimeur éditeur Ludger Duvernay*. Ces jeunes se mettent à l’étude des philosophes
du xviiie siècle,
défendent les principes de la démocratie et de la souveraineté populaire,
affirment leur hostilité farouche au régime colonial et revendiquent la
séparation de l’Église et de l’État. Ces années de lectures et de réflexions
enracinent les premières convictions politiques et sociales de Côté.
En 1831,
soudainement attiré par les professions libérales, Côté s’inscrit en médecine
au McGill College. Après quelques mois passés dans cet établissement, il décide
de poursuivre ses études médicales à l’University of Vermont, à Burlington. En
octobre 1831, Côté obtient de cette université un certificat d’études médicales
qui lui reconnaît le droit de pratiquer. Mais en obtenant son diplôme en moins
de cinq ans, il se trouve à faire une entorse à la législation médicale du
Bas-Canada. À sa séance du 7 janvier 1832, le Bureau d’examinateurs
du district de Montréal lui refuse le droit d’exercer la médecine dans la
province. Trois mois plus tard, Côté n’en est pas moins accepté par le Bureau
d’examinateurs du district de Québec qui lui octroie, le 11 avril de la
même année, sa licence de médecin.
À l’été
de 1832, Côté décide de s’établir à Sainte-Marguerite-de-Blairfindie (L’Acadie)
où se sont installées, depuis quelques générations, plusieurs familles de
souche acadienne. Dès son arrivée, il est mis à l’épreuve par l’épidémie de
choléra qui frappe les enfants et les vieillards de la paroisse ; au
milieu de la peur collective, il pratique sa médecine avec un zèle peu commun.
C’est à la même époque qu’il apprend le décès de sa mère, victime elle aussi du
choléra, et qu’il rédige son testament, en le dépouillant de toute allusion
religieuse et en recommandant son âme directement à Dieu. En 1833, il se fixe à
Napierville où, reconnu pour son dévouement, il acquiert en moins d’un an une
immense popularité.
Le 25 juin 1833,
Côté épouse à Saint-Valentin Margaret Yelloby Jobson, fille aînée de Thomas
Jobson, maître de caserne à l’île aux Noix et l’un des plus riches cultivateurs
de Saint-Valentin. L’appartenance de Côté à la petite bourgeoisie rurale ne
fait plus aucun doute. Certes, il n’est pas détenteur de terres ou de capitaux,
mais il possède l’une des plus belles maisons du village de Napierville et se
démarque ainsi des artisans et des cultivateurs de son milieu ; son
instruction lui donne également une influence considérable sur le plan local.
Il ne tarde d’ailleurs pas à entrer en conflit avec le curé Noël-Laurent Amiot lorsqu’il exige que des notables
élus par tous les paroissiens administrent les biens de la paroisse. En
revanche, il soutient la cause des cultivateurs aux prises notamment avec la
hausse constante des redevances seigneuriales.
Le prestige
dont jouit Côté l’amène à s’intéresser de plus en plus à la vie politique. En
novembre 1834, il est facilement élu député de la circonscription de L’Acadie
et il siégera à la chambre d’Assemblée du Bas-Canada jusqu’en 1838. Réceptif
aux revendications constitutionnelles de l’Assemblée et irrité par les
usurpations seigneuriales dans sa région, il ne tarde pas à attirer l’attention
des députés canadiens français. Sa vision bien arrêtée de l’Église catholique,
du gouvernement colonial, du régime seigneurial et de la classe paysanne l’amène
souvent à partager les vues des députés radicaux du parti patriote. En effet,
ce médecin lit la Bible, se passionne pour Jean-Jacques Rousseau et Voltaire,
se montre sensible aux questions qui se rapportent au colonialisme et attentif
aux idées démocratiques et républicaines. Il s’intéresse également à la
législation seigneuriale ainsi qu’à la confection de terriers et il possède dès
ce moment des notions personnelles sur le fonctionnement du régime seigneurial
qui paraissent déterminantes dans la genèse de ses idées démocratiques et
sociales.
En 1836,
Côté est appelé à témoigner devant un comité de la chambre d’Assemblée chargé
d’étudier la question des terres et du régime seigneurial au Bas-Canada. Il
dénonce à cette occasion le taux de rentes élevé imposé dans la seigneurie de
Léry et s’en prend aux nombreuses pratiques illégales des seigneurs de sa
région. Désireux de ne pas apeurer le groupe modéré du parti patriote, il se
fait le partisan d’une réforme du régime seigneurial. Il n’en continue pas moins
de remettre en question l’ensemble de l’appareil institutionnel sur lequel
s’appuie la société canadienne-française : l’union de l’Église et de
l’État, le régime seigneurial, l’école confessionnelle. Démocrate et
républicain, il voit la nécessité de lier l’idée d’indépendance nationale aux
exigences véritables d’une révolution sociale. Malgré son profond désaccord
avec Papineau sur la question du régime seigneurial, Côté – sans doute
pour des raisons stratégiques – se rallie à l’aile modérée du parti patriote
vouée essentiellement à la réalisation de l’indépendance nationale.
Toutefois,
c’est surtout au niveau local que l’action politique de Côté a le plus de
poids. De 1835 à 1837, il va de paroisse en paroisse et prend part activement
aux assemblées publiques. À la veille des troubles, il est le principal
porte-parole du mouvement patriote de sa région. Le 7 mai 1837,
il participe à l’assemblée de Saint-Ours. Le 17 juillet, il préside
avec Papineau une assemblée populaire à Napierville. Il se joint en septembre
au groupement révolutionnaire des Fils de la liberté de Montréal. Il assiste à
l’importante assemblée des six comtés le 23 octobre et y prononce un
discours particulièrement violent. Deux jours plus tard, il s’en prend à
l’évêque de Montréal, Mgr Jean-Jacques Lartigue,
et à son mandement du 24 octobre. En novembre, Côté, de son propre chef,
met sur pied une organisation révolutionnaire dans son comté en rassemblant
plusieurs cultivateurs et en allant prendre de force dans les presbytères de
Napierville et de Saint-Valentin l’argent nécessaire pour procurer des armes
aux rebelles. Néanmoins, l’échec des patriotes à Saint-Charles-sur-Richelieu,
le 25 novembre, lui confirme que la rébellion ne se poursuivra pas dans sa
région. Forcé de prendre le chemin de l’exil parce que sa tête est mise à prix,
il gagne les États-Unis où il espère organiser une autre rébellion.
Dès la
fin de décembre 1837, Côté joue un rôle important dans la scission entre les
éléments modérés et radicaux du mouvement patriote. À ses yeux, Papineau n’est
plus l’homme de la situation ; son mystérieux départ de Saint-Denis, sur
le Richelieu, le 23 novembre et ses nombreuses tergiversations durant les
événements de 1837 amènent Côté à rejeter son leadership. C’est aussi à cette
époque que se nouent entre Côté et le docteur Robert Nelson* les liens d’une
amitié qui ne devait pas se démentir. Au début de janvier 1838, à l’occasion
des réunions tenues à Middlebury et à Swanton, au Vermont, les deux hommes
imposent leurs vues sur la rébellion, projettent de mettre sur pied un plan
d’invasion, tout en réussissant à écarter Papineau. À ce moment, Côté et Nelson
se trouvent incontestablement au sommet de leur influence et ils ont la haute
main sur le mouvement patriote. Ils prennent alors l’initiative de rédiger la
déclaration d’indépendance du Bas-Canada dans laquelle ils évoquent les grandes
orientations qu’entend prendre le futur gouvernement patriote : formation
d’une république, instauration de l’égalité des droits pour tous les citoyens,
séparation de l’Église et de l’État accompagnée de la liberté de religion,
abolition de la tenure féodale et des dîmes, et suppression de la peine de
mort.
Le 28 février 1838,
Côté et Nelson sont à la tête de 300 à 400 patriotes qui marchent à la conquête
du Canada. Mais à peine ont-ils atteint le territoire canadien que très vite
les troupes britanniques les repoussent. De retour aux États-Unis, avec
plusieurs autres dirigeants patriotes, dont Chevalier de Lorimier et Lucien Gagnon, ils sont arrêtés pour violation
de la neutralité américaine. Néanmoins, ils sont rapidement exonérés par un
tribunal du Vermont sympathique à leur cause. Après l’échec de l’invasion de
février, Côté tente de réorganiser le mouvement patriote. Il projette alors de
mettre sur pied une organisation militaire secrète, l’Association des
frères-chasseurs, dont les ramifications s’étendraient au Canada et aux
États-Unis. À cette époque, il s’avère quand même difficile de suivre avec
précision les traces de Côté. Une chose est certaine : en avril, il
s’installe à Plattsburgh, dans l’État de New York, où il pratiquera à
l’occasion la médecine. C’est aussi au printemps de 1838 que ses relations avec
les réfugiés commencent à se détériorer. Entêté, Côté défend ses idées avec une
âpreté extraordinaire, au mépris souvent de ceux qui l’entourent. Au cours de
l’été, il fait quelques escapades au Bas-Canada afin de mettre sur pied
l’organisation des frères-chasseurs. Toute son action à cette époque consiste à
préparer une nouvelle invasion par le moyen de cette société secrète.
Côté et
Nelson fixent alors le deuxième soulèvement au 3 novembre 1838.
Arrivés avec leurs hommes à Napierville dans la nuit du
3 au 4 novembre, ils prennent possession du village et y
établissent un camp pour les insurgés. Général de ce camp, Côté use alors de
tous les moyens pour se procurer des armes et assurer le ravitaillement des
patriotes. Il réussit entre autres à soutirer £327 à la fabrique de
Saint-Cyprien, à Napierville. Le 5 novembre, il commande un détachement
d’environ 500 hommes qui vont quérir des armes entreposées à Rouses Point, dans
l’État de New York. Encore là, les patriotes sont facilement battus par des
volontaires rattachés à l’armée britannique. Le 9 novembre, le combat
décisif s’engage à Odelltown, au Bas-Canada, et se termine par la défaite
définitive des insurgés [V. Charles Hindenlang].
Déçu et amer, Côté parvient à regagner les États-Unis.
Après
l’échec du mois de novembre, Côté devient méfiant et ombrageux à l’égard de son
entourage. Il ne supporte pas la contrariété, ne reconnaît jamais ses torts et
se met ainsi à dos plusieurs patriotes. Aux réunions tenues à Swanton, le
24 janvier 1839, et à Corbeau, dans l’État de New York, le
18 mars suivant, il s’en prend à l’inertie de certains insurgés et
manifeste à l’égard de Papineau une agressivité profonde. Il exige notamment
que l’organisation se débarrasse de l’ancien chef patriote dont l’attitude
désapprobatrice fait, selon lui, un tort considérable au mouvement. Il parsème aussi
la plupart de ses interventions d’attaques souvent violentes contre l’Église
catholique qu’il tient responsable de l’échec des insurrections de 1837–1838.
Attaqué par Édouard-Élisée Malhiot*, dénoncé par le curé Étienne Chartier*,
Côté se voit accusé de semer la zizanie au sein de l’organisation
révolutionnaire. Malgré cela, il se refuse à tout compromis idéologique. Au
cours de l’été de 1839, les défections, les mésententes, les coups bas, les
conflits de personnalité se multiplient. Côté est de plus en plus souvent
l’objet de reproches violents de la part des insurgés qui le perçoivent chaque
jour davantage comme un être exécrable. À l’exception de Nelson et de Lucien
Gagnon, tous les patriotes sont contre lui. En septembre de la même année, Côté
se fixe définitivement à Swanton afin d’y exercer sa profession. Pour se venger
de Papineau et de certains anciens compagnons, il écrit plusieurs articles dans
le North American, publié dans cette ville. Meurtri par les injures dont on
l’accable et abattu par la faillite de son rêve de l’indépendance du
Bas-Canada, il délaisse définitivement le mouvement patriote à la fin de
l’année 1840.
En
février suivant, Côté déménage de nouveau et s’installe cette fois à Chazy,
dans l’État de New York. Là, il rêve de mener une vie paisible et de pratiquer
la médecine en toute quiétude. La même année, il rencontre Henriette Odin*
et Louis Roussy* qui le convertissent au protestantisme. Son échec politique se
traduit alors par un repli dans un combat religieux. En 1843, à la suite de
l’amnistie, Côté revient au Bas-Canada et prêche dans plusieurs paroisses de la
région de Saint-Hyacinthe et de Dorchester (Saint-Jean-sur-Richelieu). Un grand
nombre de prêtres du diocèse de Montréal redoutent cet apostat instruit et
habile qui attaque ouvertement dans ses sermons l’Église catholique et ses
institutions. À Saint-Pie, les paroissiens lui font un charivari qui dure une
semaine et qui se termine par l’incendie de la maison où il prêchait. En 1844,
Côté retourne aux États-Unis et passe un mois à Savannah, dans l’État de
Géorgie, où il est soigné pour une pneumonie. De retour au Bas-Canada la même
année, il devient ministre baptiste et est fait pasteur de Saint-Pie.
Malgré le
mépris et les outrages de ses compatriotes, Côté reste convaincu du bien-fondé
de son option religieuse et persiste dans sa lutte contre la religion
catholique. Il parvient d’ailleurs à rassembler autour de lui quelques fidèles.
En 1848, il quitte sa congrégation et se rend à Philadelphie où l’American
Baptist Publication Society lui demande de collaborer à la diffusion d’ouvrages
de propagande. La même année, il publie une traduction française de Reasons forbecoming a Baptist
de Stephen Remington. En 1848 et 1849, il écrit des brochures qui
mettent en valeur les principes de base du protestantisme. À cette époque, ses
réflexions sur le baptême et le mariage affermissent son influence au Canada et
aux États-Unis.
À la fin
de l’année 1849, Côté est de retour au Bas-Canada et on le nomme ministre de
Sainte-Marie-de-Monnoir (Marieville). Reconnu comme missionnaire de l’American
Baptist Home Mission Society, il se rend, en septembre 1850, à Hinesburg où il
doit assister à une importante assemblée baptiste. Mais, en cours de route, il
est pris d’un malaise au cœur ; on le transporte d’urgence à Hinesburg, où
il s’éteint le 4 octobre suivant.
Tout
compte fait, Cyrille-Hector-Octave Côté a été sans doute l’un des plus dignes
représentants de l’aile radicale du mouvement patriote. Partisan d’un
libéralisme doctrinaire, reconnu pour son anticléricalisme, Côté a voulu
surtout réconcilier l’idée d’indépendance nationale avec les objectifs d’une
véritable révolution sociale. Mais son opposition farouche à Papineau, ses
querelles incessantes avec les modérés du mouvement patriote, ses vives
attaques contre le clergé ont contribué fortement à le rendre vulnérable.
Qu’importe. Par son audace et ses idées radicales, Côté aurait pu ébranler son
époque.
Richard Chabot
Cyrille-Hector-Octave Côté a rédigé quelques brochures pour le compte de
l’American Baptist Pub. Soc.,
parmi lesquelles figurent : Un mot en
passant à ceux qui ont
abandonné l’Église romaine et ses
traditions, parue à Montréal en 1848
et traduite en 1853 sous le
titre de The basis of infant baptism ; a word
in passing to those whohave abandoned the church of Rome
and her traditions ; et Letter from Rev. Dr. C. N. O. Cote to Kirwan,Rev. Dr. Murray,) on the
subject of Christian baptism, publiée à Elizabethtown, N.Y., en 1849. Il a aussi traduit en français un ouvrage de
Stephen Remington, Reasons for becoming a Baptist
(Philadelphie, s.d.).
(
ANQ-E, CN2-8, 31 oct. 1843.— ANQ-M, CE4-16,
25 juin 1833 ; CN1-122, 1er août 1832 ; CN4-24,
16 oct. 1843 ; CN4-30, 26 juin 1834,
3 nov. 1835.— ANQ-Q, CE1-1, 1er sept. 1809 ; E17/31,
no 2437.— APC, MG 24, B2 : 2322–2325, 2350–2353, 2368–2371, 2381–2382,
2400–2403, 2412–2419, 2496–2499, 2515–2517, 2531–2538, 2550–2552, 2565–2568,
2591–2594, 2672–2675, 2721–2724, 2729–2732, 2735–2738, 2741, 2766–2773,
2826–2829, 2853–2856, 2965–2968, 2973–2978, 2983–2986, 2991–3002, 3008–3011,
3031–3034, 3123–3126, 3208–3213, 3221–3222, 3232–3235, 3263–3264, 3293–3296,
3371–3374, 3425–3428, 3441–3444, 3478–3483, 3748–3751, 3993–3998 ; B18,
1 : 11 ; B34 : 34–36 ; C3 : 47–48, 85–86, 101,
614–615, 867–868, 897–899, 919–920, 1163–1167, 1201–1208, 1257–1261, 1318–1325,
1335–1350, 1356–1361, 1601–1604, 1616–1620, 1628–1629, 1668–1670, 1699–1700,
1721–1722, 1726–1727, 1744, 1747, 1841–1844, 1846, 1871–1872, 1951–1952,
1969–1970, 2018, 2033–2038, 2161–2165, 2219–2222 ; MG 29, D61, 6 :
1920 ; MG 30, D 1, 9 : 47–49 ; RG 4, A1, 516 : 1–6,
74 ; 524 : 8 ; B28, 52 : 1581–1582 ; B37, 1 :
111, 597, 599.— Arch. de la chancellerie de l’évêché de
Saint-Hyacinthe (Saint-Hyacinthe, Québec), XVII.C.33, 25 mars, 22 juin 1849.— Arch.
du diocèse de Saint-Jean-de-Québec (Longueuil, Québec), 13A/79–83 ;
13A/85–86 ; 13A/92 ; 13A/98 ; 16A/58.— BVM-G, Fonds Ægidius
Fauteux, notes compilées par Ægidius Fauteux sur les patriotes de 1837–1838
dont les noms commencent par la lettre C, carton 3.— B.-C., chambre
d’Assemblée, Journaux,
1835–1836 : 86 ; app. EEE.—
Narcisse Cyr, Memoir of the
Rev. C. H. O. Cote, M.D., with
a memoir
of Mrs. M. Y. Cote and a history
of the Grande Ligne mission, Canada East (Philadelphie, 1852).— La Gazette de Québec, 1er juill. 1833.— P.-G. Roy, Fils de Québec, 3 : 157–159.— Mario
Gendron, « Tenure seigneuriale et Mouvement patriote : le cas du
comté de L’Acadie » (thèse de m.a.,
univ. du Québec à Montréal, 1986), 88–89, 93, 126–127, 130–132, 139–141, 156–159.—
Sylvio Leblond, « Docteur Cyrille-Hector-Octave Côté (1809–1850) », l’Union
médicale du Canada (Montréal), 102
(1973) : 1572–1574 ; « le Docteur Cyrille-Hector-Octave Côté et
le Mouvement baptiste français au Canada », Laval médical (Québec),
29 (1960) : 633–641. Source: Dictonnaire biographique du Canada en ligne
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