Biography Caillouet Francois-Amable
2 Textes tires de Gilles Caouillet, le chercheur nomade
1. Le premier indice de la présence de François-Amable «Cayouette» parmi les Voltigeurs canadiens nous a été fournie par la lecture de l’acte de sépulture de son fils Guillaume dans les registres de la paroisse St-Philippe de Laprairie le 31 août 1812 où il est fait mention qu’il est «...voltigeur canadien actuellement en garnison en cette paroisse».
Cette information était confirmée, le 3 mai 1813, par l’acte de baptême de son autre fils prénommé également Guillaume dans les registres de la paroisse Notre-Dame de la Prairie de la Madeleine où il est décrit comme un «...Voltigeur absent».
La collaboration de notre collègue, Luc Lépine, nous a également confirmé la présence de ce dernier dans les Voltigeurs canadiens. L’information la plus précieuse était à l’effet qu’il avait été blessé et fait prisonnier, le 29 mai 1813, à la bataille de Sacket's Harbor, situé dans l’état de New York près de l’embouchure du lac Ontario. Enfin une mention dans le journal Le Spectateur canadien datée du 9 décembre 1813 nous apprend que Francois-Amable est décédé peu après de ses blessures.
Pour mémoire, les Voltigeurs canadiens ont été recrutés par le colonel Charles-Michel de Salaberry en vue de défendre le pays contre une invasion des Américains. Ce descendant fut vraisemblablement parmi les premiers membres de ce régiment. En effet, l'historien Mason Wade [Les Canadiens français de 1760 à nos jours. Tome I (1760-1914). Montréal, Le Cercle du livre de France, 1963, p. 142.] mentionne que:
«En avril 1812, avant l'ouverture des hostilités, le lieutenant-colonel Charles Michel de Salaberry, Canadien qui avait longtemps servi dans l'armée anglaise à travers le monde sous les ordres du duc de Kent, recruta le premier régiment canadien-français de réguliers, les Voltigeurs Canadiens. L'effectif fut complet en quelques jours.»
François-Amable Cayouette fait partie de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.
2. UNE POURSUITE INTENTEE PAR UN MARCHAND
Dans les documents de la Cour du Banc du Roi (# 6291), on peut lire en date du 24 septembre 1808 que le marchand [...auctioner and broker] de la ville de Québec, William Burns, intente une action pour dette contre le cordonnier «Amable Kahouette».
Dans sa déclaration, ce marchand expose qu'il a vendu à ce dernier des marchandises pour la somme de 27 livres et qu'il n'a pas été payé. Dans une déclaration datée du 18 août 1808, son commis, François Bélanger, déclare qu'il a livré les souliers vendus. Il est fait état également d'un compte daté des 15, 16 et 18 juillet de la même année pour des souliers [...calf shoes].
Le 1er octobre 1808, une sommation à comparaître en cour est signifiée au «...domicile d'Amable Kahouette...en la Basse ville de Québec rue de la montagne..». La suite donnée à cette poursuite n’est pas connue.
Pouvoir localiser la résidence d'un ancêtre n'est pas très fréquent. Noter la variation de la graphie du patronyme; une telle situation est fréquente avec une personne qui ne sait signer.
François-Amable Cayouette est l’époux d’Élisabeth Chevalier; il fait partie de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.
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