Biography Leblanc Fortunat

Preuve du mariage de Fortunat Leblanc et Éveline Cummings

Enfants de Fortunat Leblanc et Éveline Cummings
Johnny, Cécile, le père Noël, Éva et Claudine

Cimetière La Vernière de L'Étang-du-Nord aux Îles-de-la-Madeleine (Photo prise par François Fontaine à l'été 2006)
Les Français aux Îles-de-la-Madeleine par Pauline Carbonneau
Les Français avaient visité les Îles bien avant leur découverte par Jacques Cartier en 1534. Les Basques et les Bretons y venaient pour la pêche et la chasse aux phoques et aux vaches marines.
La misère qui sévissait en France au XVIIe siècle a encouragé les Français à quitter leur mère patrie pour une Nouvelle-France où l’on croyait y trouver une vie meilleure. Aussi, les guerres, les affrontements entre catholiques et protestants et les soulèvements populaires ont amené nos ancêtres à quitter la France pour un ciel plus clément. L’Île d’Orléans et l’Île de Montréal ont été des endroits propices à leur établissement. Il n’en est pas ainsi des Îles de la Madeleine, où malgré leur position stratégique dans le golfe Saint-Laurent, les premiers Français ne sont venus s’y établir qu’à compter de 1792 ou 1793, en même temps que les Miquelonnais.
Le premier Français à s’établir aux Îles, bien qu’il soit passé par Miquelon, est Joseph-Barthélémy Hubert. Il serait arrivé avec le frère de sa mère, l’abbé Jean-Baptiste Allain, qui n’était pas passé par l’Acadie. En 1801, il épouse Félicité Arseneau et le couple s’installe à Havre-aux-Maisons. D’après les recherches de Dennis Boudreau, Jean-Baptiste Renaud, né à Cherbourg en France, ne serait pas passé par l’Acadie et aurait épousé Marie-Victoire Poirier à Miquelon. Cette famille s’établit aux Îles vers 1805.
Viendront ensuite, de Lorient, Pierre-Marie Loiseau qui épouse Françoise-Sophie Boudreau en 1813 et François Massé qui se marie à Anne-Élisabeth Molaison en 1834. Aussi, Martin Pradère pourrait être d’origine française et il arrive aux Îles en provenance de Sare, dans les Pyrénées Atlantique, vers 1837. Il épouse Marie-Louise Poirier et le couple s’installe à L’Étang-du-Nord. Nous pensons qu’il est l’ancêtre des Brodeur.
De la Normandie, s’installeront aux Îles vers 1838, Auguste-Marie Martinet qui épousera Victoire Chiasson vers 1839, Antoine Giffard qui épouse Louise Hébert et Archange Renaud en secondes noces, et vers 1847, Paul Chenell qui avait épousé Isabelle Leblanc au Cap Breton en 1846 et qui se marie en secondes noces, aux Îles, à Sarah Harris. Originaire de la Normandie, Eugène-Ferdinand Morin sera un des premiers instituteurs aux Îles vers 1861.
De Bretagne, s’établiront aux Îles dans les années 1840, François Pierre Huet qui épouse Anne Deraspe, Jean-Marie Éloquin qui prendra pour épouse Louise-Julienne Arseneau, Florent Quermalé (Kermelly) qui se mariera à Claire Bourgeois et Jean-François Bénard qui épouse Mélanie Richard en 1849.
Du sud de la France, viendront de la Haute-Garonne, Paul Duclos qui épouse Euphrosine-Virginie Turbide en 1850 et Pierre Verdier qui se mariera à Irène Duclos en 1878. Du Languedoc-Rousillon, Antoine-Edmond Brasset fut l’un des premiers instituteurs de Havre-Aubert où il épouse Estelle Lapierre en 1870.
Louis-Léopold Damour, originaire de l’Île de Noirmoutier, fait naufrage aux Îles le 11 décembre 1876. Il était l’un des membres de l’équipage sur la goélette La Zénobie, en provenance de Nantes. En 1885, il épouse Geneviève Thériault de Havre-aux-Maisons.
François Monnier, originaire d’Ouevert en France, épouse Marie-Marine Deraspe à L’Étang-du-Nord, en 1911.
Plusieurs personnes, n’ayant pas de racines acadiennes, sont parties de Saint-Pierre et Miquelon pour s’établir aux Îles. Il s’agit de Jean-François Harvie qui quitte Saint-Pierre pour épouser Louise-Esther Vigneau en 1817. François Beaudry, possiblement de Miquelon, épouse à Havre-aux-Maisons Judith Richard vers 1838. Plusieurs années plus tard, Joseph-Alfred Illarréguy, originaire de Miquelon, épouse à Havre-Aubert Mélanise « Mélanie » Bourgeois en 1903. Quant à Joseph Bidel, né à Saint-Pierre, il était sur la goélette Charlotte E.C. qui fit naufrage dans la Baie de Plaisance le 5 juin 1914. Il est décédé aux Îles, le 23 novembre 1946, à l’âge de 75 ans.
D’autres Français s’étaient établis dans les Maritimes sans passer par l’Acadie. Plusieurs d’entre eux vinrent s’établir aux Îles.
C’est ainsi que Frédéric Chapdelaine, né à Chéticamp en 1851, émigre aux Îles, où il épouse Adéline Chiasson en 1871. Vers 1835, Bertrand Deraspe et son épouse Marie Leblanc quittent Margarée au Cap Breton pour les Îles. Ils sont accompagnés de leurs douze enfants. En 1838, Pierre-Lazare Bertin, originaire de Bathurst au Nouveau-Brunswick, épouse Anne Petitpas à Havre-aux-Maisons. En secondes noces, il se mariera à Élise Gaudet en 1858.
Vers 1876, Gilles « Jules » Pilet « Pealy » quitte Sandy Point à Terre-Neuve pour s’établir aux Îles, en compagnie de sa seconde épouse, Marie-Estelle Cormier, et de leurs enfants, nés à Terre-Neuve. En 1862, il s’était marié à Jeanne Virginie LeJeune de qui il avait eu deux enfants.
Timothée Larade est né à Chéticamp en 1855. Après son arrivée aux Îles, il épouse Sophronie Briand, veuve de Dominique Gaudet. Ce commerçant épousera Henriette Gaudet en 1916. L’année suivante, il décède à Bassin à l’âge de 64 ans.
D’autres Français sont passés par les Îles mais n’y sont demeurés qu’un court laps de temps et, pour la plupart, n’ont laissé aucun descendant dans l’archipel.
Si vous voulez en connaître plus sur ces Français qui se sont installés aux Îles, vous pouvez consulter « Découverte et peuplement des Îles de la Madeleine », pp. 112 à 126.
|