Biographie Jean-Pierre Pelletier

Conseiller municipal depuis 1986, Jean-Pierre Pelletier n’avait pas vraiment l’intention de solliciter la mairie de Métis-sur-Mer. Pour tout dire, il en avait déjà par-dessus la tête avec son entreprise, son érablière, ses lots à bois et ses activités sportives. Mais, la démission de Raymond  Tremblay, quelques mois avant la fin de son mandat, l’a propulsé à la tête de la municipalité par la volonté de ses pairs. Puis, en novembre, il a été réélu sans opposition.

Le maire de Métis-sur-mer, Jean-Pierre Pelletier.

Né à St-Octave-de-Métis dans une famille de 13 enfants dont 12 sont toujours vivants, Jean-Pierre Pelletier a pratiqué durant 10 ans à Sept-Îles son métier de machiniste avant de revenir en 1981 à Les Boules, fusionnée depuis avec Métis-sur-Mer. Un an plus tard, il prend  la relève de son père à la direction de l’entreprise d’autobus scolaires « la compagnie de transport de Saint-Octave »

Aujourd’hui, il détient plusieurs contrats avec la Commission scolaire des Phares et l’école anglophone de Métis-sur-Mer.

Bien baraqué, Jean-Pierre Pelletier est un athlète qui a longtemps pratiqué le karaté et qui s’entraîne toujours à la taï boxe  à l’école Saint-Joseph à Mont-Joli. Un  peu de raquette au menu, surtout pour visiter ses lots à bois. L’été, il roule plus de 10 000 kilomètres sur sa moto en compagnie de sa conjointe depuis 33 ans, Jovette Béchard. Il est d’ailleurs vice-président du club de mototourisme Mont-Joli/Mitis.

Sa grande passion reste, toutefois, ses lots à bois où il se rend fréquemment été comme hiver. Et il aime bien passer du temps à sa petite érablière qu’il possède conjointement avec l’ancien maire de Padoue, Pierre Dufort

Jean-Pierre Pelleter dirige sa propre barque, certes, mais il conduit lui-même quotidiennement un autobus scolaire et voit à toute la mécanique de son parc d’autobus.

Homme franc, il dira qu’il n’a pas vraiment beaucoup de temps à consacrer à la mairie mais qu’il le  trouve pour  mériter la confiance que lui ont témoignée ses concitoyens en novembre dernier.

Fier est-il de dire que son Conseil compte quatre femmes et trois hommes et que l’harmonie règne entre les communautés anglophone et francophone de la municipalité. Il croit sincèrement que la fusion est plutôt bien acceptée par les résidents des deux municipalités.

Unilingue francophone, il a rencontré lors d’une séance d’information plusieurs unilingues anglophones – avec l’aide d’un interprète cela va de soi – pour les mettre au parfum des dossiers sur lesquels planche le conseil municipal. « Une rencontre enrichissante pour tous » dira le maire, visiblement satisfait.

À 56 ans, Jean-Pierre Pelletier  dit  qu’il caresse d’autres projets, comme voyager par exemple, mais qu’il les réalisera en temps et lieu.

Garçon très sympathique, peu porté sur la vantardise, il cherche toujours le compromis  plutôt que l’affrontement. Somme toute, un gentilhomme.