Biographie Guy Desrosiers
Guy Desrosiers, amicalement nommé M. Guy par certains, était, aux dires de plusieurs personnes, un chic type : un homme doux, dévoué à sa famille, sympathique, amical, généreux, d’une grande loyauté, travaillant, curieux, créatif, débrouillard, et toujours de bonne humeur.
Guy est né le 17 février 1931, dans le village de Saint-Eugène. Il était le neuvième des 12 enfants de Joseph Desrosiers et Annette Duff, qui gagnèrent leur vie de la terre, comme bien des familles à cette époque.
Autodidacte, il a appris son métier de mécanicien classe 1 à force de lecture de manuels techniques sur la mécanique des camions.
C’est donc dans ce domaine qu’il a fait carrière. Il a d’abord possédé son garage de mécanique automobile à Saint-Bonaventure. Malheureusement, un incendie au garage l’a forcé à trouver une autre façon de gagner sa vie. Il a alors été engagé comme mécanicien à la Crèmerie Drummondville, qui se trouvait à l’époque sur la rue Lindsay. Plus tard, après quelques autres boulots dans des garages de Drummondville, il obtient un poste à la voirie provinciale au district de Drummondville, le district 41, comme on disait dans le temps (ministère des Transports). Il y a été contremaître en entretien d’équipements motorisés pendant de nombreuses années.
Guy Desrosiers, amicalement nommé M. Guy par certains, était, aux dires de plusieurs personnes, un chic type : un homme doux, dévoué à sa famille, sympathique, amical, généreux, d’une grande loyauté, travaillant, curieux, créatif, débrouillard, et toujours de bonne humeur.
Guy est né le 17 février 1931, dans le village de Saint-Eugène. Il était le neuvième des 12 enfants de Joseph Desrosiers et Annette Duff, qui gagnèrent leur vie de la terre, comme bien des familles à cette époque.
Autodidacte, il a appris son métier de mécanicien classe 1 à force de lecture de manuels techniques sur la mécanique des camions.
C’est donc dans ce domaine qu’il a fait carrière. Il a d’abord possédé son garage de mécanique automobile à Saint-Bonaventure. Malheureusement, un incendie au garage l’a forcé à trouver une autre façon de gagner sa vie. Il a alors été engagé comme mécanicien à la Crèmerie Drummondville, qui se trouvait à l’époque sur la rue Lindsay. Plus tard, après quelques autres boulots dans des garages de Drummondville, il obtient un poste à la voirie provinciale au district de Drummondville, le district 41, comme on disait dans le temps (ministère des Transports). Il y a été contremaître en entretien d’équipements motorisés pendant de nombreuses années.
[Une image contenant texte Description générée automatiquement] Marié avec Lorraine Brosseau en 1958, ils ont eu 4 enfants : Guylaine, Céline, Denis et Benoit. Malgré une vie de couple avec des hauts et des bas, il faisait bon vivre dans notre famille. Nous étions aimés et avions tout ce qu’il fallait pour grandir et nous épanouir. Nous avons passé ensemble des moments mémorables lors des vacances annuelles à Old Orchard (au renommé Camping Wagon Wheel notamment) ou au camping de la Plage Saint-Joseph par exemple. Il fallait beaucoup de patience et de cran pour partir en camping avec une simple tente, aux États-Unis, avec 4 enfants entassés à l’arrière de la voiture et dans le coffre (le fameux Plymouth Barracuda à l’époque, qui était une voiture avec hayon), sans vraiment parler anglais.
En 1966, il aménage avec toute sa tribu dans sa maison, sur la rue Jean-de-Lalande à Drummondville. Il y a vécu jusqu’en 2018.
Après sa séparation en 2006, il est devenu le conjoint complice et amoureux de sa douce Gisèle Levasseur, et, un hasard de la vie, veuve depuis quelques années d’un collègue de travail de Guy.
Guy a eu le bonheur de vivre l’arrivée de ses cinq petits-enfants, dont il était très fier : Geneviève et Isabelle Leclerc, Véronique, Jean-François et Julie-Anne Desrosiers, de même que deux petits-arrière-enfants soit Olivia et Liam. Il a vécu de bons moments avec chacun d’eux, lors de vacances, ou en camping, ou encore aux Iles-de-la-Madeleine qu’il aimait particulièrement. Tous ont en commun de s’être baladés sur sa fameuse mini moto Honda bleue. Sa petite-fille Isabelle se souvient de son aide dans des projets scolaires, nécessitant créativité et faisant appel à l’ingéniosité. Un projet en particulier démontre toute sa passion pour ce type de défi : alors qu’Isabelle était à l’école primaire, elle devait édifier une maquette de grande roue et Guy l’avait accompagnée dans son bricolage effectué avec deux assiettes en aluminium qu’elle avait peintes. Guy avait pris tout le temps pour faire le petit système d'engrenage et de manivelle et même des sièges format miniature pour la grande roue. Elle était tellement fière d'avoir fait cela avec lui. Puis dernièrement, en grand amateur de mécanique automobile, il pouvait particulièrement apprécier la passion pour le karting de son arrière-petit-fils Liam.
Il a entretenu et rénové, avec des talents innés de bricoleur, sa maison pendant toutes ces années. Il avait une grande fierté que la propriété soit impeccable, et, avec l’aide de Gisèle, ils ont ajouté au fil du temps des plantes et des fleurs pour enjoliver leur chez-soi. D’un commun accord, en 2018, Guy et Gisèle ont convenu que le temps était venu de passer à une autre étape et ils ont aménagé dans un appartement à la résidence pour personnes retraitées Le Jazz à Drummondville.
À sa maison, il faut souligner qu’il avait un garage et un sous-sol remplis d’outils, de machinerie et de pièces de toutes sortes. Dans les yeux d’enfant de sa petite-fille Isabelle et certainement aux yeux de ces autres petits-enfants, ce garage et ce sous-sol étaient comme une caverne d’Alibaba. Guy aimait y travailler le bois pour faire des meubles ou autres objets du quotidien. Il était de surcroît un excellent mécanicien et il a été à quelques occasions le réparateur du coin pour les tondeuses à gazon par exemple et autres objets à moteur. Il a aussi fabriqué des tables à pique-nique pendant un certain temps.
Guy était un être sensible; il avait la larme à l’œil facile, mais la larme lui venait aussi à force de rires. Il était généreux, dans tous les sens du terme, mais surtout généreux de son temps, de son savoir-faire. Il a aidé ses enfants chaque fois qu’il a pu, dans la réalisation de leurs projets, que ce soit pour la construction ou la rénovation d’une maison, ou encore pour l’installation du bureau de son gendre, ou l’entretien du grand terrain fleuri de son fils, par exemple. Il était toujours prêt à donner de lui-même pour aider.
Guy aimait faire les choses simplement, ce n’était pas nécessaire de faire beaucoup de planification, comme partir en camping sans trop de préavis et coucher dans la voiture.
Il a beaucoup aimé passer quelques mois par année en Floride avec sa douce Gisèle au cours des dernières années. Ils y passaient du bon temps ensemble.
Il était un homme ouvert d'esprit et il se tenait au courant des technologies d’aujourd’hui.
Il est impressionnant de constater que, lorsque le temps de quitter sa maison est venu, il a lui-même vidé son garage et son atelier au sous-sol, en triant ses affaires de toute une vie, pour donner ses choses, les vendre à la ferraille ou jeter ce qui devait l’être. Et il a pu faire ça tranquillement, à son rythme, parce qu’il préparait ce déménagement avec Gisèle, qui s’occupait des affaires de la maison comme tel, et qui le soutenait dans cette étape importante et difficile de la vie, soit celle de casser maison.
Ce qui le distinguait particulièrement, c’est qu’il était inventif, un vrai patenteux. Il en a fait des patentes... Il en a réparé des affaires qu’on pensait destinées à la poubelle. Alors qu’il travaillait pour le ministère des Transports, il a même à son actif une fameuse invention, qu’il a créée à la suite de problèmes de bris répétitifs sur les ailes de côté (les grattes) installées sur des camions à déneigement. Il a conçu un système de déclenchement souple pour que l’aile de la gratte puisse reprendre sa position après avoir franchi un obstacle. Le mérite lui en a été confirmé récemment par le ministère des Transports. Ce mécanisme est maintenant connu sous le nom de penture 4-8-30 et est reconnue pour son efficacité. Il est toujours utilisé de nos jours sur tous les camions de déneigement du ministère et sur beaucoup de camions d’entrepreneurs au Québec. Il aurait bien aimé en avoir demandé le brevet à l’époque où cette histoire s’est déroulée. Le chef de district de l’époque lui avait écrit pour lui exprimer « sa haute considération pour ce que vous êtes comme personnalité et ce que vous faites au district 41 » et il avait reçu une belle prime de 1000$.
À la retraite, il est devenu un lecteur assidu, avec des intérêts très variés, aussi bien les biographies que les romans historiques québécois, ou les manuels techniques.
En vieillissant, il s’est particulièrement intéressé à la généalogie, à l’histoire de sa famille et celle des personnes qui l’ont côtoyé, de même qu’à l’histoire de sa ville et du Québec en général. Il n’était pas un grand parleur, mais lorsqu’il racontait une histoire, il la finissait toujours avec une observation qu’il tournait à la blague. Et quand on lui parlait de généalogie, il était intarissable, même Gisèle ne pouvait placer un mot!
Nous sommes heureux que Gisèle soit arrivée dans sa vie. Il a ainsi été introduit à la belle grande famille tissée serrée des Levasseur et nous croyons qu’il a pu y retrouver un peu de sa grande famille des Desrosiers. Il aura été le dernier de sa génération. Ainsi, il a vécu toutes les pertes des êtres qui lui étaient si chers. Mais nous avons ainsi pu le garder avec nous longtemps et profiter de sa présence qui va tant nous manquer.
[Une image contenant texte Description générée automatiquement] Marié avec Lorraine Brosseau en 1958, ils ont eu 4 enfants : Guylaine, Céline, Denis et Benoit. Malgré une vie de couple avec des hauts et des bas, il faisait bon vivre dans notre famille. Nous étions aimés et avions tout ce qu’il fallait pour grandir et nous épanouir. Nous avons passé ensemble des moments mémorables lors des vacances annuelles à Old Orchard (au renommé Camping Wagon Wheel notamment) ou au camping de la Plage Saint-Joseph par exemple. Il fallait beaucoup de patience et de cran pour partir en camping avec une simple tente, aux États-Unis, avec 4 enfants entassés à l’arrière de la voiture et dans le coffre (le fameux Plymouth Barracuda à l’époque, qui était une voiture avec hayon), sans vraiment parler anglais.
En 1966, il aménage avec toute sa tribu dans sa maison, sur la rue Jean-de-Lalande à Drummondville. Il y a vécu jusqu’en 2018.
Après sa séparation en 2006, il est devenu le conjoint complice et amoureux de sa douce Gisèle Levasseur, et, un hasard de la vie, veuve depuis quelques années d’un collègue de travail de Guy.
Guy a eu le bonheur de vivre l’arrivée de ses cinq petits-enfants, dont il était très fier : Geneviève et Isabelle Leclerc, Véronique, Jean-François et Julie-Anne Desrosiers, de même que deux petits-arrière-enfants soit Olivia et Liam. Il a vécu de bons moments avec chacun d’eux, lors de vacances, ou en camping, ou encore aux Iles-de-la-Madeleine qu’il aimait particulièrement. Tous ont en commun de s’être baladés sur sa fameuse mini moto Honda bleue. Sa petite-fille Isabelle se souvient de son aide dans des projets scolaires, nécessitant créativité et faisant appel à l’ingéniosité. Un projet en particulier démontre toute sa passion pour ce type de défi : alors qu’Isabelle était à l’école primaire, elle devait édifier une maquette de grande roue et Guy l’avait accompagnée dans son bricolage effectué avec deux assiettes en aluminium qu’elle avait peintes. Guy avait pris tout le temps pour faire le petit système d'engrenage et de manivelle et même des sièges format miniature pour la grande roue. Elle était tellement fière d'avoir fait cela avec lui. Puis dernièrement, en grand amateur de mécanique automobile, il pouvait particulièrement apprécier la passion pour le karting de son arrière-petit-fils Liam.
Il a entretenu et rénové, avec des talents innés de bricoleur, sa maison pendant toutes ces années. Il avait une grande fierté que la propriété soit impeccable, et, avec l’aide de Gisèle, ils ont ajouté au fil du temps des plantes et des fleurs pour enjoliver leur chez-soi. D’un commun accord, en 2018, Guy et Gisèle ont convenu que le temps était venu de passer à une autre étape et ils ont aménagé dans un appartement à la résidence pour personnes retraitées Le Jazz à Drummondville.
À sa maison, il faut souligner qu’il avait un garage et un sous-sol remplis d’outils, de machinerie et de pièces de toutes sortes. Dans les yeux d’enfant de sa petite-fille Isabelle et certainement aux yeux de ces autres petits-enfants, ce garage et ce sous-sol étaient comme une caverne d’Alibaba. Guy aimait y travailler le bois pour faire des meubles ou autres objets du quotidien. Il était de surcroît un excellent mécanicien et il a été à quelques occasions le réparateur du coin pour les tondeuses à gazon par exemple et autres objets à moteur. Il a aussi fabriqué des tables à pique-nique pendant un certain temps.
Guy était un être sensible; il avait la larme à l’œil facile, mais la larme lui venait aussi à force de rires. Il était généreux, dans tous les sens du terme, mais surtout généreux de son temps, de son savoir-faire. Il a aidé ses enfants chaque fois qu’il a pu, dans la réalisation de leurs projets, que ce soit pour la construction ou la rénovation d’une maison, ou encore pour l’installation du bureau de son gendre, ou l’entretien du grand terrain fleuri de son fils, par exemple. Il était toujours prêt à donner de lui-même pour aider.
Guy aimait faire les choses simplement, ce n’était pas nécessaire de faire beaucoup de planification, comme partir en camping sans trop de préavis et coucher dans la voiture.
Il a beaucoup aimé passer quelques mois par année en Floride avec sa douce Gisèle au cours des dernières années. Ils y passaient du bon temps ensemble.
Il était un homme ouvert d'esprit et il se tenait au courant des technologies d’aujourd’hui.
Il est impressionnant de constater que, lorsque le temps de quitter sa maison est venu, il a lui-même vidé son garage et son atelier au sous-sol, en triant ses affaires de toute une vie, pour donner ses choses, les vendre à la ferraille ou jeter ce qui devait l’être. Et il a pu faire ça tranquillement, à son rythme, parce qu’il préparait ce déménagement avec Gisèle, qui s’occupait des affaires de la maison comme tel, et qui le soutenait dans cette étape importante et difficile de la vie, soit celle de casser maison.
Ce qui le distinguait particulièrement, c’est qu’il était inventif, un vrai patenteux. Il en a fait des patentes... Il en a réparé des affaires qu’on pensait destinées à la poubelle. Alors qu’il travaillait pour le ministère des Transports, il a même à son actif une fameuse invention, qu’il a créée à la suite de problèmes de bris répétitifs sur les ailes de côté (les grattes) installées sur des camions à déneigement. Il a conçu un système de déclenchement souple pour que l’aile de la gratte puisse reprendre sa position après avoir franchi un obstacle. Le mérite lui en a été confirmé récemment par le ministère des Transports. Ce mécanisme est maintenant connu sous le nom de penture 4-8-30 et est reconnue pour son efficacité. Il est toujours utilisé de nos jours sur tous les camions de déneigement du ministère et sur beaucoup de camions d’entrepreneurs au Québec. Il aurait bien aimé en avoir demandé le brevet à l’époque où cette histoire s’est déroulée. Le chef de district de l’époque lui avait écrit pour lui exprimer « sa haute considération pour ce que vous êtes comme personnalité et ce que vous faites au district 41 » et il avait reçu une belle prime de 1000$.
À la retraite, il est devenu un lecteur assidu, avec des intérêts très variés, aussi bien les biographies que les romans historiques québécois, ou les manuels techniques.
En vieillissant, il s’est particulièrement intéressé à la généalogie, à l’histoire de sa famille et celle des personnes qui l’ont côtoyé, de même qu’à l’histoire de sa ville et du Québec en général. Il n’était pas un grand parleur, mais lorsqu’il racontait une histoire, il la finissait toujours avec une observation qu’il tournait à la blague. Et quand on lui parlait de généalogie, il était intarissable, même Gisèle ne pouvait placer un mot!
Nous sommes heureux que Gisèle soit arrivée dans sa vie. Il a ainsi été introduit à la belle grande famille tissée serrée des Levasseur et nous croyons qu’il a pu y retrouver un peu de sa grande famille des Desrosiers. Il aura été le dernier de sa génération. Ainsi, il a vécu toutes les pertes des êtres qui lui étaient si chers. Mais nous avons ainsi pu le garder avec nous longtemps et profiter de sa présence qui va tant nous manquer.
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