Biographie Andre Maheu



Biographie Andre Maheu

Louis-Denis Ébacher
Le Droit

Un pilote expérimenté et bon ami d'André Maheux, décédé dans l'écrasement de son hydravion sur une colline de Chénéville, mercredi, a deux hypothèses pour expliquer un tel drame.

Jocelyn Pothier partageait sa passion pour l'aviation depuis plusieurs années avec M. Maheux, un retraité d'Hydro-Québec bien connu et apprécié dans son village de Saint-André-Avellin.

De son propre avis, son ami de 61 ans a soit souffert d'un malaise aux commandes de son Cyclone 180, soit été victime d'un bris mécanique.

« Ce n'était pas un gars téméraire », assure-t-il.

Selon des informations préliminaires, le Cyclone de M. Maheux a brusquement pointé vers le ciel, avant de décrocher, et de piquer du nez vers la colline, située à environ un kilomètre de la route 321. L'appareil s'est immobilisé à la verticale, sur le flanc de montagne, le moteur enfoncé dans le sol.

« Selon moi, un bris de l'élévateur (au bout de la queue de l'avion) aurait pu causer une telle chose, estime le pilote Pothier. On peut aussi penser à un malaise, rajoute-t-il. Si André a eu mal soudainement, cela aurait pu avoir pour effet qu'il (se crispe) et tire les commandes vers lui. »

Conditions calmes

Les conditions de vol étaient plutôt calmes, mercredi. Un vent du nord-ouest, « techniquement pas dangereux », et un terrain relativement facile à survoler ne sont pas des éléments qui causaient problème à André Maheux.

Les pilotes de brousse apprennent une technique afin de se poser sur des arbres et amortir leur chute, en cas de problème. M. Maheux connaissait cette technique, selon son bon ami.

André Maheux effectuait son dernier vol de l'année. Il venait de quitter le lac Simon en direction de la marina Venise, près de Laval. C'est à cet endroit que son fils l'attendait, pour remiser l'appareil pour l'hiver.

« Son avion, c'était vraiment sa passion pour sa retraite, raconte l'ami de la victime. À chaque fois qu'on se voyait, on parlait de ça, qu'on avait fait tel ou tel entretien, tel ou tel vol [...] C'est un petit monde, l'aviation, par ici. On doit être huit à piloter des hydravions dans la Petite-Nation. Quand j'ai entendu qu'un gars était mort, mercredi, j'ai tout de suite su que c'était un de mes chums. »

M. Pothier dit faire confiance à l'enquête du Bureau de la sécurité des transports (BST), qui doit déterminer les causes exactes de l'incident. Les enquêteurs du BST ont permis à la famille éprouvée d'aller voir la carlingue de l'appareil, hier, les accompagnant sur le site difficilement accessible.

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