Biography Seers Eugene



Biography Seers Eugene

(Tiré de l'entrés "Louis Dantin", Wikipedia)

Louis Dantin, de son vrai nom Eugène Seers, né le 28 novembre 1865 à Beauharnois (Québec, Canada), décédé le 17 janvier 1945 à Boston (Massachusetts, États-Unis), est un critique, poète et romancier québécois.

Il est le fils de Louis-Alexandre Seers (1834-1927) et d'Henriette-Héloïse Perrin (1832-1917). Admis au Barreau en 1861, ce dernier possède une étude d'avocat à Beauharnois et sera rédacteur du journal Le Drapeau de Beauharnois de 1875 à 1883. Le couple aura cinq enfants : Louis-Joseph-Eugène Seers (1864-1865), Ferdinand-Joseph-Eugène Seers (1865-1945), Berthe (1867-1951), Eugénie (1868-1946), Joseph-Arthur-Alexandre Seers (1870-1881) et Léonidas Delvecchio Seers (1874-1894).

Eugène Seers (Louis Dantin) naît à Beauharnois le 28 novembre 1865. Enfant prodige, il ne fréquente pas l'école primaire. À l'âge de neuf ans, il commence son cours classique au Collège de Montréal, et entre en classe de syntaxe en décembre 1875. Élève brillant, il rafle la plupart des prix. Ayant dû interrompre sa classe de belles-lettres en 1878, sans doute pour des raisons de santé, il la reprend l'année suivante. En 1881, il entre au Séminaire de philosophie. En 1882-1883, il ne fréquente pas le séminaire : selon une hypothèse vraisemblable, il est retenu à la maison pour des raisons de santé. Ayant annoncé à son père son intention de devenir prêtre, ce dernier est déçu à l'idée que son fils ne devienne pas avocat et décide de lui faire terminer son année de Philosophie chez les Sulpiciens à Issy-les-Moulineaux. Eugène quitte la maison paternelle pour l'Europe, dès le mois de juin 1883, afin de voyager en France et en Italie avant la rentrée scolaire. Lors d'une retraite en Belgique, chez les Pères du Très-Saint-Sacrement, il a une expérience mystique qui le décide à entrer dans cet ordre religieux, ce qu'il fait le 25 juillet 1883. Il part alors pour Rome, où il fait trois ans d'étude de philosophie à l'Université Grégorienne. Il est ordonné sous-diacre en 1887 et reçoit son ordination sacerdotale le 22 décembre 1888, en l'église Saint-Sulpice à Paris.

En juin 1889, il devient assistant du maître des novices de la maison de Bruxelles. Il publie son premier conte, « Le froment de Bethléem ». Le 17 octobre 1890, il est nommé supérieur de la maison de Bruxelles et maître des novices. Il occupera ce poste durant trois ansn 1. À l'été 1893, il devient supérieur de la maison de Paris et assistant général de la communauté. Il collabore à la revue de la communauté, Le très Saint-Sacrement, avec des informations sur les activités de la communauté.

À la suite d'une crise religieuse, aggravée par sa relation amoureuse avec une jeune fille de Bruxelles, Charlotte Beaufaux, il veut quitter la communauté, mais accepte finalement d'y rester par égard pour ses parents. Il rentre à Montréal le 31 octobre 1894. Tout en continuant à vivre dans la communauté, il se tient à l'écart et travaille à l'imprimerie de la congrégation.

Le 25 février 1903, il quitte les ordres et part pour les États-Unis. Il est accompagné de Clotilde Lacroix dont il aura un fils en février 1904, Joseph-Déodat. Installé à Cambridge (Massachusetts), il travaille comme typographe chez Caustic-Claflin durant une dizaine d'années. En 1912, il achète une maison au 97 Walden St., Cambridge. Il possède une petite presse à pédale sur laquelle il imprime occasionnellement des fascicules de poésie pour des amis. En 1919, il devient correcteur d'épreuves à l'imprimerie de l'Université Harvard. Il y restera jusqu'à sa retraite forcée, en février 19388.

Il ne fera que trois brefs retours au Québec : le 9 août 1909, lors d'une tentative avortée de réconciliation avec son père; le 30 août 1930, pour une fête organisée en son honneur par Alfred Desrochers à Sherbrooke, à laquelle participaient une vingtaine d'écrivains9, et le 18 juillet 1931 également à Sherbrooke, où il donne une conférence intitulée « La langue française, notre instrument d'expression littéraire ». En dépit de diverses offres de ses amis cherchant à le faire revenir au Canada, en lui offrant un poste de consultant ou un travail à Québec ou à Ottawa, Dantin choisit de rester à Cambridgen. Il revient sur la question lors de sa mise forcée à la retraite, en 1938. À des amis qui le pressaient de revenir vivre au Québec, il répond : « j'aime mieux vivre sous le régime large, humain, progressif de Roosevelt, que sous la férule moyenâgeuse de Duplessis! Quel attrait (sauf celui d'amitiés précieuses) peut-on concevoir à un Québec voué aux plus tyranniques et aux plus sottes intolérances, occupé à barrer d'obstacles toutes les avenues d'un meilleur avenir? »

Atteint en 1943 d'un début de cécité, il finit par perdre complètement la vue. En 1944, il est opéré d'un cancer et entre dans une maison pour convalescents non loin de chez lui. Il meurt le 17 janvier 1945 et est enterré à Brighton (Massachusetts).

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